Datant des années 80, les dix réflexions qui suivent et que nous avons individualisées sont à l'origine d'un décodage particulier et inédit du Cantique des Cantiques du roi Salomon
BÉRESHIT, AU COMMENCEMENT
"Au commencement" est la traduction généralement admise du premier mot biblique "béreshit" qui commence par une grande lettre "bet", la maison. En effet toute la Bible et par conséquent, toute la création est contenue dans cette "grande maison". La qabalah donne d'autres interprétations telles que "l'alliance du feu" ou "brit esh", expression constituée des mêmes lettres que le mot "béreshit" , mais celles-ci sont disposées autrement. Ainsi au commencement, la première alliance fut conclue, l'alliance du feu entre le créateur et lui-même. Dans le même esprit, la qabalah propose de lire le premier mot de la Bible,"bara shit" ou "Il créa six" (les six directions de l'espace: droite/gauche, avant/arrière, haut/bas), ou "il créa le manteau ou le fondement".
On peut proposer également de décomposer le mot "béreshit" en quatre composantes: "bara"(bet/resh/aleph), "shin", "yod", "taw", soit "il créa le feu, le germe de vie, le signe".
Un autre agencement serait le suivant: bar-yod-taw-esh. "Bar" (bet-resh) est l'engendrement vers l'extérieur de quelque chose, généralement une descendance, un fils, qui est appelé "bar" en araméen. L'engendrement ici est le "yod", la lettre ou la semence à partir de laquelle le monde fut créé. Il reste "taw", le signe et"esh" (aleph-shin), le feu. Ainsi "béreshit" peut être interprété comme une extériorisation, la création d'un point de départ, la lettre yod, dont le signe est le feu. La lettre de feu serait alors le yod.
Un autre arrangement des six lettres de "béreshit" serait yésh (yod-shin) bara (bar aleph) taw ou "le "il y a" créa un signe". Il s'agit alors de l'engendrement de quelque chose ayant une certaine consistance, un signe, à partir de l'unité "aleph". En fait, ces deux derniers arrangements des lettres du premier mot de la Bible se rejoignent car la maison "bet" abrite une unité/dualité.
Parmi celles proposées par la qabalah, cette méthode d'analyse d'un mot est classique. Il y a de nombreuses autres combinaisons des six lettres du premier mot de la Bible, théoriquement sept cent vingt. Il serait fastidieux de les produire, d'autant que la majeure partie ne donne pas de sens directement compréhensible.
On citera néanmoins des expressions telles que:
- il y a une lumière dans le signe
- il montre le signe en moi
- chant du désir
- un chant du signe est arrivé ...
Albert SOUED - 1985
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