INITIATION AU
ZOHAR ou LIVRE DE LA SPLENDEUR
LE ZOHAR ET LES FEMMES (suite 2)
Genèse 2/3: "D. bénit le 7ème jour et le proclama saint, parce qu'en ce jour, il se reposa de l'œuvre entière qu'il avait produite et organisée"
De même que "zakhor", se souvenir implique d'abord "shamor", garder, tenir, conserver, ainsi "créer" n'a de sens que si l'œuvre est "faite", réalisée.
Rabbi Shimeo'n dit: c'est la communauté d'Israël qui garde (shamor) l'alliance qui est le fondement du monde, et la miséricorde qui est Avraham (Deut 5/10). D. a créé le monde jusqu'à le "faire" et le "parfaire", incluant aussi bien les anges que les démons, aussi bien les esprits que les âmes, le tout pour le bien de l'univers. Les démons ont été créés au moment où le shabat est sanctifié, esprits sans corps matériel, créatures imparfaites (2). Le nom divin n'est pas attaché aux créatures imparfaites, tel qu'un homme qui quitte ce monde sans avoir procréé. "Un arbre déraciné doit être replanté", ce qui est une référence à la métempsychose.
Les créatures imparfaites aussi bien en Haut qu'en Bas sont issues de la gauche et errent dans ce monde pour inciter au mal. On s'en protège par la récitation du Psaume 91. Un tabernacle de paix descend quand on sanctifie le temps, le vendredi soir, et ce tabernacle, c'est le shabat. À ce moment, tous les démons se cachent et deviennent inopérants, le monde étant protégé par le tabernacle-shabat. Comme le shabat est le "miroir" du monde à venir (3), il prodigue aux enfants une nouvelle âme, tirée de la force mystique de "zakhor", du souvenir.
C'est la gauche-rigueur qui a apporté l'obscurité en ce monde et c'est la gauche-féminin qui apporte la lumière à la nuit… C'est pourquoi la femme inaugure le temps sacré du shabat par l'allumage des lumières, le vendredi soir.
La femme allume les chandelles avec joie et se qualifie ainsi pour devenir la mère d'une progéniture qui sera la lumière qui brillera et donnera la paix au monde (4). C'est parce qu'elle garde les préceptes selon le "shamor" que la femme donne longue vie aussi à son époux.
Zakhor tient du masculin (yésod) et shamor du féminin (malkhout) et lors du Shabat, il y a union des deux principes. C'est pourquoi la qabalah recommande l'union des époux particulièrement la nuit du 7ème jour.
(Zohar 47b
– 48a/b)
Genèse 2/22: "L'Eternel
D. bâtit en une femme la côte qu'il avait prise à l'homme, et il la présenta à
l'homme"
Ici nous avons un jeu de mot possible, car le verbe bâtir "wayiben" signifie aussi comprendre, discerner (binah). Le côté compréhensible, discernable serait "la loi orale", la loi écrite serait alors le flanc de l'homme, origine de la loi orale. Dans l'étude, l'une ne va pas sans l'autre.
La Torah est issue du côté gauche, celui de la justice et de la rigueur (gvourah). De même, la femme est liée à la flamme du côté gauche et son nom ishah est esh-le feu + hé, le souffle, soit l'union des deux.
On déduit de "et il la présenta à l'homme" que tant que leur fille est chez eux, les parents subviennent à ses besoins, mais quand ils marient leur fille, ils sont dégagés de cette responsabilité, le mari se substituant à eux et subvenant alors aux besoins de sa femme.
(Zohar
48b-49a)
Genèse 3/1: "Mais le serpent était rusé, plus qu'aucun des animaux de la terre créés par l'Eternel. Il dit à la femme: est-il vrai que D. a dit "vous ne mangerez rien de tous les arbres du jardin?""
Samael-Satan chevauchant un serpent apparaît au premier humain comme chevauchant un chameau, et il vient "tenter" la femme, par son verbe. Quand elles le virent, toutes les créatures s'enfuirent, mais pas la femme. Par l'échange de propos avec la femme, le Satan/serpent introduisit la mort dans l'univers, et le premier arbre de vie fut détruit.
Satan est le mauvais penchant et l'Ange de la mort, il tente, accuse, puis exécute la sentence de mort (1).
La tentation concerne aussi bien le désir d'absorber un beau fruit que la volonté de pouvoir. Car en utilisant l'expression "af" dans "af ki amar élohim", "af" étant la colère, le serpent a introduit cette colère dans le monde, colère qui mène vers l'Autre Côté, à travers toutes sortes de pulsions exagérées, ici la gourmandise, mais aussi la volonté de pouvoir. En effet, l'argument du serpent qui convainquit la femme de porter l'arbre-fruit à ses lèvres, c'est que non seulement l'homme créé n'allait pas mourir en l'absorbant, mais qu'il deviendrait l'égal de Dieu/Elohim, pouvant créer lui-même des êtres humains.
Et cette volonté de pouvoir entraîne l'idolâtrie, le meurtre et l'adultère. Car manger de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, c'est cueillir son fruit, le séparer du reste de l'arbre, équivalent à séparer la shékhinah des autres séfirot. Cette séparation de l'arbre de son fruit entraîne l'exil de la Shékhinah dans le monde matériel, d'où la confusion entre la shékhinah et les êtres matériels créés, d'où l'idolâtrie. Le meurtre provient de l'exagération dans la rigueur et l'adultère vient d'un excès de désir. Ces 3 vices ou crimes entraînent le bannissement d'Israël de sa terre, ou sa captivité. Quand elle se sépare de son Roi (Tifeéret) pour accompagner la communauté d'Israël, en exil ou en captivité, la Shékhinah se découvre, d'où sa nudité.
Ceci explique pourquoi il est interdit de rencontrer une femme sans son époux, par crainte qu'on ne l'accuse d'adultère.
L'arbre de vie détruit a été rétabli à travers Yaa'qov/Israël qui est le sosie d'Adam.
Genèse 3/3: "mais quant au fruit de l'arbre qui se trouve au milieu du jardin…". L'arbre du milieu du jardin est l'homme (adam qadmon dans le monde d'en Haut), le jardin est la femme (shékhinah dans le monde d'en Haut). La shekhinah reçoit les flux d'en haut qui sont les rivières qui abreuvent le jardin. Les attributs divins Kéter (Couronne) et Malkhout (Royaume) sont les deux limites du monde intermédiaire. Au-dessus c'est l'unité inconnaissable. Au dessous, c'est la multiplicité de la création de la matière. Le fruit de l'arbre est le moyen et le début de la différenciation dans la création.
Adam Qadmon est le plérôme divin, réservoir des âmes à naître. Cueillir le fruit de l'arbre, c'est créer soi-même une âme nouvelle. C'est la femme qui a cueilli le fruit et c'est elle qui procrée. C'est le début de l'humanité et de la vie matérielle limitée.
(Zohar
I/36a)
Genèse 3/6: "La
femme jugea que l'arbre était bon (tov) comme nourriture, qu'il était désirable
(taawah) à la vue et précieux pour l'intelligence (léhaskhil). Elle cueillit de
son fruit, en mangea et puis en donna à son époux et il en mangea"
La perception venait de l'odorat, car selon la tradition, en Eden, l'arbre avait le même goût que son fruit et il exhalait une forte odeur. Ainsi Ève perçut trois choses: la nourriture qui allait nourrir son corps (nouveau besoin), le désir (nouvelle sensation) et la compréhension des choses, c'est à dire le discernement, nouvelle faculté qui était inutile auparavant. Par conséquent, sous l'influence du "mauvais penchant", elle a séparé le fruit de l'arbre, changeant de ce fait l'état naturel des choses et apportant "la mort", c'est à dire une fin à toute existence matérielle. Mais la mort implique une vie antérieure et une vie postérieure et c'est la femme qui en procréant alimente le cycle.
Cette transgression de la
femme aurait entraîné ses menstrues, la séparant ainsi de son époux, comme
expiation de la faute.
Il est écrit dans Psaumes 39/3: "je me suis enfermé dans un mutisme complet, j'ai gardé le silence en l'absence du bonheur, alors que ma douleur était pleine de trouble"
Ceci signifie que lorsqu'on sépare la voix de ce qu'on veut émettre par la bouche (c'est à dire la parole), on devient muet; et privé de parole, l'homme revient à la poussière. De la même façon, séparer le fruit de son arbre, c'est quelque part, apporter la fin à un processus, un silence. Une autre comparaison est l'exil de la Communauté d'Israël, avec la shekhinah (comparable à la parole, au discours) qui est alors séparée de "Tifeéret" (comparable à la voix), son élément masculin, car elle ne reçoit plus le flux de l'émanation d'en Haut et, en dépérissant, elle apporte la Mort. De cette mort renaîtra une nouvelle vie.
(Zohar I/36a)
Genèse 4/8: "Caïn parla à son frère Abel. Mais comme il advint qu'ils étaient au champ, que Caïn se jeta sur son frère Abel et le tua"
Le champ désigne la femme. Selon la Tradition, les fils d'Adam et d'Eve avaient des sœurs jumelles (5). Selon une interprétation, Caïn était jaloux de la soeur jumelle d'Abel qui était née après lui et avant Abel, selon Genèse 4/2 (6). C'est donc la jalousie qui a entraîné la pulsion du meurtre. Mais selon une autre exégèse, le champ suggère à Caïn la femme. Or Caïn était amoureux de la sœur d'Abel et jaloux de la relation intime qu'elle avait avec son frère jumeau Abel. Il faut rappeler ici que l'offrande de Caïn ne fut pas agréée par D., contrairement à celle d'Abel. Ayant foi dans un futur après la mort, Abel avait offert un nouveau-né de son bétail (prémisse). À l'inverse Caïn, qui ne croyait qu'à la mort sans monde futur, offrit la partie avariée de sa récolte. Enviant son frère Abel, il est allé s'expliquer avec lui. Mais là, la vue du champ lui rappela la femme dont il était amoureux et le sentiment de jalousie s'ajouta à l'envie. Les mots ne purent sortir de sa bouche et le silence entraîna la violence meurtrière; quand on ne parvient pas à s'exprimer, on peut devenir dangereux (ilem=muet et alimout=violence).
(Zohar
I/54b)
Genèse 6/4: "les Néfilim (anges déchus) parurent sur la terre à cette époque, et aussi depuis, lorsque les hommes de D. se mêlèrent aux filles de l'homme, et qu'elles leur donnèrent des enfants".
Selon la Tradition il s'agirait des anges rebelles et déchus Ouza et Azael qui perdirent leur sainteté supérieure. Comment se fait-il qu'ils puissent encore exister en ce monde? Ce sont des esprits qui prennent la forme d'êtres humains et qui auraient pu prendre n'importe quelle autre forme. Un fois humains, ils restent sous cette forme et se mélangent aux hommes en leur enseignant l'art de la magie. Après leur copulation avec les filles de l'homme, leur progéniture a pour nom "a'nakim", les géants.
(Zohar
I/58a)
Genèse 6/12: "D. considéra que la terre était corrompue, toute créature ayant perverti sa voie sur la terre".
La génération du déluge avait reçu des avertissements, mais ne s'était pas repentie. Au temps de Yonah (Jonas), Ninive s'était repentie et D. l'avait épargnée. Dans ce cas particulier, cherchant à plaire à D., la "terre" s'était parée de ses plus beaux atours, comme une femme cherchant à plaire à son époux. Dans ce but, elle avait donné naissance et élevé des enfants justes. Or, pendant la génération du déluge "la terre" était corrompue jusqu'à la trame, comme une femme adultère qui cache son visage devant son époux et qui recommence.
(Zohar
I/61a)
Genèse 6/13: "et
Elohim dit à Noé, le terme de toutes les créatures est arrivé à mes yeux…",
puis 7/1: "Yod/hé/waw/hé dit à Noé, entre, toi et toute ta famille dans
l'arche…"
Dans le premier verset, on est dans la rigueur de la destruction, d'où le nom Elohim; et dans le second verset, il y a la miséricorde de la protection, d'où le nom tétragramme divin. Une autre explication plus profonde du nom tétragramme, c'est que l'arche est la shékhinah (malkhout), et yod/hé/waw/hé est la séfirah Tifeéret ; ici le divin est l'époux de l'arche (tébah, taw bah, le signe en elle). Noé est l'invité, qui ne peut entrer sans le consentement de l'époux. La leçon serait alors qu'"une femme ne peut admettre un invité chez elle, sans le consentement de son époux".
(Zohar
I/67a)
Genèse 8/20: "Noé érigea un autel à l'Eternel…et les offrit en holocauste sur l'autel"
(wayaa'l
o'lot bamizbéah').
L'holocauste "o'lah" est un sacrifice "gratuit", une offrande qui élève l'âme. Il s'agit ici d'un animal mâle sans défaut offert sur le feu et consumé. L'offrande s'appelle aussi "isheh", ish +hé, le mâle ish et le signe du féminin hé; dans l'offrande, il y a élévation de l'âme (o'lah), mais aussi union du féminin et du masculin (isheh). Noé est le Juste (yésod) qui réunit Tifeéret à Malkhout.
(Zohar
I/70a)
Genèse 9/1: "D. bénit Noé (ét Noah') et ses fils (wéét banav) en leur disant "croissez (pérou) et multipliez (ourbou) et remplissez la terre!"
Les femmes sont-elles incluses dans la bénédiction divine? D'après Rabbi Shiméo'n, le verset 9/7 où D. répète sa bénédiction de croissance et de multiplication (véatem pérou ourbou) inclut les femmes, car le mot "wéatem" n'est pas défini et inclut par conséquent hommes et femmes. D'après une autre explication, l'addition du "waw" avant "atem" inclut les femmes. D'après d'autres exégètes l'expression "wéét banav" concerne les fils de Noé et leurs épouses. Comment auraient-ils pu se développer sans leurs épouses, puisque l'humanité venait d'être détruite? En fait, ceci signifie que la progéniture était également bénie et, à cette occasion, D. contracta l'alliance noahide des sept préceptes: ne pas blasphémer le nom divin, ne pas adorer des idoles, ne pas commettre d'immoralité sexuelle, ne pas répandre le sang, ne pas voler, ne pas manger de chair vivante, établir des cours de justice.
(Zohar
I/71a-b)
Genèse 9/21: "Il but de son vin et s'enivra, et il se mit à nu, au milieu de sa tente (btokh ohalah)" –
"Ohalah", sa tente à elle, qui elle? Certains disent que Noé s'est mis nu dans la tente de sa femme, d'autres parlent de la tente de la vigne, c'est à dire que l'excès de vin l'a fait basculer de l'Autre Côté, à travers Malkhout-Shékhinah, la vigne étant une métaphore de la Shékhinah. On pourrait simplement dire que l'excès de vin l'a fait basculer du côté gauche, dit féminin. Ne dit-on pas Proverbes 5/8: "Eloigne tes pas de cette étrangère, ne t'approche pas de l'entrée de sa maison" ou Proverbes 7/5: "Ainsi tu seras mis en garde contre la femme d'autrui, contre l'étrangère au parler doucereux", la gauche étant la porte d'accès au côté démoniaque.
"Il se mit à nu": en fait Noé avait bu, pour aiguiser son esprit. Il cherchait à comprendre le sens de la faute d'Adam, non pour en faire autant, mais pour avertir l'humanité future de ne pas commettre la même transgression. Mais tout en cherchant, il continua à boire jusqu'à se saouler. Il perdit son équilibre mental et fit une brèche dans l'Arbre de vie, séparant la Shékhinah ou Présence divine des autres séfirot.
La nature imparfaite de l'homme était, en quelque sorte, mise à nu.
(Zohar
I/73a-b)
Genèse 12/11: "Quand il (Abram) fut sur le point d'arriver en Egypte, il dit à Saraï son épouse "Certes! Je sais que tu es une femme au gracieux visage""
Alors ? Ne le savait-il pas auparavant? En fait jusqu'à ce jour, Abram n'avait pas observé aussi minutieusement les traits de sa femme, du fait de la pudeur dans leurs rapports. À l'approche de l'Egypte, ils durent traverser une rivière à pied, et Saraï trébucha, Abram dut l'aider à se relever et il vit de près ses jambes; elles étaient superbes.
De même au bord du Nil, le beau visage de Saraï se refléta
dans les eaux calmes et pures du fleuve. Abram vit qu'elle était radieuse comme
le soleil. Abram qui considérait sa femme comme sa propre sœur (en fait, elle
était sa demi-sœur), s'aperçut tout d'un coup, à l'étranger, que Saraï était
aussi désirable qu'une étrangère. Il prit peur, s'étant mis dans la peau du
Pharaon qui pouvait s'emparer d'une femme belle en tuant son époux. Alors il
lui conseilla de dire qu'elle était sa sœur, ce qui n'était pas un mensonge.
D'autres disent qu'Abram était séduit par la beauté intacte de Saraï, après un
si long voyage. Et d'autres disent encore qu'en regardant sa femme en Egypte,
Abram vit la Shékhinah! Et la Shékhinah n'est-elle pas la sœur de la Sagesse
(H'okhmah)? - Proverbes 7/4: "Dis
à la Sagesse, tu es ma sœur et dis à la raison, tu es mon amie".
Ceci expliquerait le comportement d'Abram qui se protégeait du Pharaon et semblait exposer sa femme. En fait, il avait confiance dans Saraï, image de la Shékhinah.
L'épreuve qu'il va subir, l'enlèvement de sa femme par Pharaon, lubrique et obscène, serait dû au fait qu'il était parti en Egypte, pour échapper à la famine, sans que D. ne l'ait ordonné. Il était parti sans permission. Et l'angoisse de l'attente, après l'enlèvement de Saraï était sa punition.
(Zohar
I/81b-82a)
Genèse 12/14-15: "En effet, lorsque Abram arriva en Egypte, les Egyptiens remarquèrent que cette femme était extrêmement belle. Puis, les officiers de Pharaon la virent et la vantèrent à Pharaon. Et cette femme fut enlevée pour le Palais de Pharaon"
Abram avait caché Saraï dans une caisse et les douaniers firent ouvrir celle-ci pour percevoir la taxe. Dès que le couvercle fut soulevé, le visage de Saraï rayonna de beauté. Alors pourquoi dit-on "extrêmement belle"? En fait, après que Saraï eut quitté la caisse, les Egyptiens virent à nouveau son visage par réverbération dans la caisse et furent éblouis (les officiers de Pharaon la virent…).
Il fallait que Saraï soit enlevée (action), afin que les plaies puissent s'exercer sur l'Egypte (réaction), comme punition de la lubricité et de l'obscénité de Pharaon et de ses officiers. L'enlèvement eut lieu lors de la pleine lune de ce qui sera la Pâque.
(Zohar
I/82a)
Genèse 13/14: "L'Eternel dit à Abram, après que Loth se fut séparé de lui…"
Malheur à l'homme qui cherche à se cacher de D. car n'est-il
pas écrit dans Jérémie 23/24: "Quelqu'un peut-il se cacher en un lieu
occulte, sans que je le voie, dit l'Eternel?"
Alors comment se fait-il que Yonah cherchait à fuir la présence divine en allant vers Tarshish? On trouve une réponse dans le verset 2/14 du Cantique des Cantiques
"Ma colombe nichée dans les fentes du rocher, cachée dans le secret des pentes, laisse-moi voir ton visage, entendre ta voix, car ta voix est suave et ton visage gracieux".
La colombe est l'image de la Shékhinah/Communauté d'Israël. Les fentes du rocher se réfèrent à Jérusalem et le secret des pentes, symbolise le Saint des Saints, centre du monde. C'est là où la Shekhinah trouve sa place, comme une femme qui ne converse qu'avec son époux, et jamais n'aborde des gens à l'extérieur.
De même, la Communauté d'Israël ne quitte son lieu, sauf si elle est amenée à s'exiler, du fait de ses transgressions. Les nations jouissent alors dans ce cas d'une grande prospérité. Lorsqu'Israël sert son D. sur sa terre, la Shékhinah lui est attachée et les nations ne sont nourries que des "restes".
Quand Israël brûle de l'encens à d'autres dieux sur la Terre Sainte, les nations s'emparent de cette terre et en jouissent, tirant leur substance de la Shékhinah qui les fréquente et les nourrit. Et les prophètes ne reçoivent plus de message à transmettre.
C'est pourquoi Yonah voulait fuir la Terre Sainte et la Présence divine, pour ne pas avoir de message à transmettre.
De même, tant qu'Abram fréquentait son neveu Loth, devenu renégat, la Shékhinah évitait Abram. Quand il se fut séparé de Loth, Abram recommença à recevoir les flux de la Présence divine.
(Zohar
I/84b-85a)
Genèse 17/1-2: "Abram était âgé de 99 ans, le Seigneur lui apparut et lui dit "Je suis le D tout puissant, conduis-toi à mon gré, sois irréprochable, et je maintiendrai mon alliance avec toi, et je te multiplierai à l'infini"
Toutes les âmes à naître se tiennent debout devant D par paires et quand elles arrivent dans ce monde-ci, D les apparie et les unit. Dans le plérôme divin (Adam Kadmon) les âmes ne sont pas différenciées (voir le cours sur LE SENS DE L'ÂME dans la TRADITION de la QABALAH). Avant leur descente, elles se différencient mais restent sous la forme androgyne, à la fois mâle et femelle, jusqu'au moment où elles entrent dans un corps humain où alors elles se distinguent comme étant mâle ou femelle. La paire céleste androgyne est reconstituée par D dans le mariage parfait
Rabbi Isaac dit: D joue le rôle du marieur et annonce la fille d'untel pour untel
Rabbi Yossi dit: comment cela se peut-il, puisque l'Ecriture nous dit "rien de nouveau sous le soleil"? Pourquoi une proclamation, du moment qu'on sait que la paire céleste va se retrouver ici bas ?
Rabbi Yéhouda dit: il est vrai que D ne crée rien de nouveau sous le soleil, puisque ceci est déjà réalisé dans le monde d'en haut, ce qui était nouveau c'est ce qui a eu lieu au-dessus du soleil.
Rabbi Yossi demanda: pourquoi y a-t-il une proclamation sachant qu'une femme est assignée à chaque homme à sa naissance ?
Rabbi Abba: heureux les Justes dont les âmes sont cachées avec le Saint Roi, avant qu'elles n'arrivent dans ce monde. Nous avons appris que lorsque D envoie des âmes dans ce monde-ci, elles sont formées par paire mâle/femelle, l'émissaire chargé de la conception étant "la Nuit" (Laylah ou l'ange Gabriel). Sur terre elles se séparent et n'arrivent pas en même temps dans le corps qui leur est destiné, parfois la femelle devance le mâle, parfois c'est l'inverse. Quand le moment du mariage arrive, D connaissant chaque esprit et chaque âme, les lie ensemble comme prévu en Haut, puis proclame leur union. Quand ils se rejoignent, ils deviennent un seul corps et une seule âme, droite et gauche à l'unisson, et dans ce sens, il n’y a rien de nouveau sous le soleil, puisque la proclamation divine n'annonce rien de nouveau, mais elle célèbre l'union terrestre.
On peut objecter le dicton qui dit que tout homme n'obtient que la femme qu'il mérite et selon sa conduite. S'il mène une vie vertueuse, il a le privilège d'épouser la femme qui lui était destinée et dont l'âme a émergé en même temps que la sienne.
Rabbi Hiya: où un homme de vertu peut-il trouver son âme sœur?
Rabbi Abba répond: il y a un dicton qui dit qu'un homme droit vendra toute sa propriété afin d'obtenir la main de la fille d'un érudit, car tout le trésor divin se trouve en dépôt chez les lettrés de la Torah. Et si cet homme meurt prématurément ou est obligé de s'exiler, ses enfants auront plus de chance d'être des érudits et la transmission pourra se faire.
On a aussi étudié dans la Mishnah ésotérique que celui dont l'âme est sur terre pour la 2ème fois peut obtenir par la prière l'âme promise en mariage et ne pas recommencer un 3ème périple. C'est le sens de l'expression "il est permis de se fiancer pendant une fête religieuse (h'ol hamoed), afin d'éviter qu'une autre âme ne vous devance par une prière fervente". Cette autre âme réincarnée n'est pas forcément suivie dans la réincarnation par son âme sœur. Elle la cherche alors désespérément et se met à prier avec ferveur. C'est pourquoi on dit que l'association des âmes dans le mariage est une tâche très difficile pour l'Eternel, aussi difficile que l'ouverture de la mer des Joncs.
Rabbi Juda pose une question à rabbi Eléazar: je suis au courant des mariages dans le Ciel, mais comment les âmes de nouveau sur terre ou "réincarnées" trouvent-elles leur âme sœur? La réponse se trouve dans Juges 21/7: "Que ferons-nous pour procurer des femmes à ceux qui restent, alors que nous avons juré par l'Eternel de ne pas leur permettre d'épouser nos filles"
Et Juges 21/18 à 21: "Pour nous, nous ne pouvons pas leur donner nos filles pour femmes, puisque les enfants d'Israël ont prononcé ce serment "Maudit qui donnerait une femme à Benjamin!" Mais il y a, dirent-ils, une fête religieuse célébrée chaque année à Shilo, sur la place qui est au Nord de BetEl, à l'orient de la route qui monte de BetEl à Sichem, et au midi de Lébona. Ils donnèrent donc ce conseil aux Benjaminites "Allez vous embusquer dans les vignes! Et lorsque vous verrez les filles de Shilo sortir pour danser en chœur, vous sortirez vous-même des vignes, vous enlèverez chacun une femme parmi les filles de Shilo et vous vous en irez au pays de Benjamin"
Cette histoire montre ce qu'il faut faire, ne pas tarder à trouver son âme sœur où qu'elle soit, de crainte que par la prière un autre ne vous devance.
Zohar 1/91b
Les compagnons étudièrent la Torah toute la nuit et aucun d'eux ne dormit. Leur hôte demanda à chacun de faire un exposé.
- L'un d'eux commença ainsi en citant un verset des Juges 5/2, début du chant de Déborah: "Quand l'anarchie régnait en Israël (7), une poignée d'hommes s'est dévouée. Rendez-en grâce à l'Eternel". La raison pour laquelle Barak et Déborah commencèrent leur chant par ces mots, c'est que le monde est bâti sur l'alliance de la circoncision, selon le verset de Jérémie 33/25: "…si mon pacte avec le jour et la nuit pouvait ne plus subsister, si je cessais de fixer des lois au ciel et à la terre…". Si Israël n'observe plus cette alliance, alors l'ordre créé est perturbé, tombant dans le chaos. Lorsqu'Israël observe cette alliance, le cours normal des choses se poursuit. Au temps des Juges, les Gentils eurent raison d'Israël, car celui-ci ne suivait plus l'alliance de chair, ne découvrant pas le prépuce. Et Israël tomba alors entre les mains de Sisera, jusqu'à ce que Déborah vienne et s'assure que tout Israël ait été correctement circoncis.
Il en est de même de Josué à qui D dit dans Josué 5/2: "… Munis-toi de couteaux tranchants et fais subir une nouvelle circoncision aux enfants d'Israël", car Josué ne pouvait diriger cette nation, la mener à la Terre Promise et la protéger de ses ennemis, avant que la chair du prépuce n'ait été découverte proprement? Et c'est à ce moment là seulement qu'Israël a pu battre ses ennemis et recevoir la bénédiction divine.
- Un autre compagnon continua avec le verset Exode 4/24: "Pendant ce voyage (8), il (Moïse) s'arrêta dans une hôtellerie, le Seigneur l'aborda et voulut le faire mourir". D voulait dire à Moïse qu'il ne pouvait pas sortir d'Egypte et avoir raison de Pharaon, alors qu'il avait oublié son alliance de chair et que son fils n'était pas circoncis. L'ange Gabriel apparut alors sous la forme d'un serpent de feu, emblème du Pharaon, pour détruire Moïse. Tsiporah le vit et parvint vite à circoncire son fils, sauvant ainsi Moïse de la mort. Exode 4/25: "Tsiporah prit un silex, retrancha le prépuce de son fils et le jeta à ses pieds…"
- Un 3ème compagnon développa le verset de la Genèse 45/4: "Joseph dit à ses frères "Approchez-vous de moi, je vous prie. Et ils s'approchèrent. Il reprit "je suis Joseph votre frère que vous avez vendu à l'Egypte". Les frères de Joseph ne le reconnurent point, car il avait une stature royale. Alors pour les rassurer, il leur montra le signe de l'Alliance, en leur disant "c'est grâce à lui que j'ai pu survivre et parvenir au niveau où je suis""(9)
De là l'enseignement que lorsqu'on garde intact le signe d'alliance, on peut parvenir à des niveaux élevés. Un autre exemple concerne Boaz qui dit à Ruth dans 3/13 "…par le D vivant, reste couchée jusqu'au matin!". Par cette phrase, il exerça son désir tout en gardant l'alliance et il devint l'ancêtre d'une lignée de rois et du Messie, dont le nom est lié à celui du divin (10).
Déborah, Tsiporah, la femme de Poutiphar, Ruth sont des femmes étrangères qui ont permis de pérenniser l'Alliance de chair.
Zohar 1/93b
Genèse 18/11: "Abraham
et Sarah étaient vieux, avancés dans la vie (ba-im bayamim= sont arrivés dans
les jours); le tribut périodique des femmes avait cessé pour Sarah"
Les jours de l'âge approchent, puis ils sont là, Abraham avait 100 ans et Sarah 90 ans. Ils ne sont pas loin du monde intermédiaire des séfirot. Sarah avait atteint la ménopause, mais soudain elle rajeunit…; alors qu'elle faisait un gâteau, elle s'aperçoit que ses menstrues sont là. Une nouvelle page s'ouvre pour le couple. Il n(y a ni fatalité, ni "mazal".
(Zohar
I/103a)
Genèse 19/37-38: "La première eut un fils qu'elle appela Moab. Ce fut le père des Moabites qui subsistent aujourd'hui. La 2ème elle aussi enfanta un fils et le nomma Ben A'mi: ce fut le père des A'mmonites qui subsistent aujourd'hui"
En ce qui concerne Moab et A'mon, Rabbi Yossi fait le commentaire suivant. L'aînée des filles de Loth était assez hardie pour préciser que son fils venait de son père puisqu'elle l'a appelé "mé-ab=de mon père"; alors que la cadette l'a nommé "Ben A'mi=fils de mon peuple" sans trahir le père. Il faut comparer deux passages du texte concernant cette aventure. Genèse 19/33: "… la fille aînée vint partager sa couche et il ne la reconnut point lorsqu'elle se coucha ni quand elle se leva" et Genèse 19/35: "… la cadette se leva, vint à ses côtés et il ne la reconnut point lors de son coucher et de son lever". Dans le 1er cas, le mot "bqoumah=quand elle se leva" porte un waw et un signe particulier indiquant que le Ciel était avec elle, car son acte était porteur du Messie. Dans le 2ème cas, le mot ne porte pas de waw et la cadette n'était pas en relation avec le Ciel.
Rabbi Shimeon explique l'expression "wé lo yadaa'= et il ne la reconnut point" par le fait que cette fille de Loth ignorait quels seraient son destin et sa descendance.
L'expression "bqoumah=quand elle se leva" a un parallèle dans Ruth 3/14 où il est dit
"wataqoum=puis elle se leva", car en ce jour là, la fille de Loth s'est élevée au niveau de son destin, puisque Boaz a été mis dans sa descendance afin qu'il puisse "laqoum=élever le nom des morts par sa descendance". De même, l'expression relative à l'aînée "et il ne la reconnut point lorsqu'elle se coucha" a son équivalent dans Ruth 3/14: "Elle demeura étendue au bas de sa couche jusqu'au lendemain matin, puis elle se leva avant l'heure où on peut se reconnaître les uns les autres"
Il y a ainsi une similitude frappante entre les 2 textes et une relation dans le destin des deux femmes, l'aînée de Loth et Ruth, comme maillons de la chaîne royale et messianique.
Zohar 1/110b-111a
Genèse 21/1: "Or
l'Eternel s'était souvenu (paqad=visita) de Sarah, comme il l'avait dit, et il
fit à Sarah, ainsi qu'il l'avait annoncé"
Ici le mot "pakad", visiter, est en relation avec les femmes, alors que pour les hommes on emploie le mot "zakhar". "Comme il l'avait dit" signifie que la visite était directe, sans intermédiaire. D. visita Sarah qui vit deux actes d'un même processus, "visiter" correspondant à l'attribution d'une âme nouvelle, et "faire" correspondant au flux du destin, c'est à dire "mazal", ou augure. Il s'agit ici du fils Isaac qui constitue un maillon de la chaîne d'où naîtra la nation Israël. Selon le Zohar, la vie, la nourriture (ou ressources) et les enfants ne dépendent pas du mérite mais du destin.
D'une manière générale, c'est à travers ses enfants qu'un homme mérite le monde à venir et l'héritage de D. Quand l'homme est aux portes de l'Eden, les anges accusateurs sont là pour l'empêcher d'atteindre sa place en Eden. S'il laisse des enfants, ils lui servent d'otages vis à vis de ces anges accusateurs, pour traverser le seuil de l'Eden et occuper sa place.
Heureux est l'homme qui a une femme aussi féconde et fructueuse que la vigne.
Psaumes 128/3: "Ta femme sera comme une vigne féconde, vers l'intérieur de ta maison, tes fils comme des plants d'olivier autour de la table". Aussi longtemps que la femme reste à l'intérieur du foyer, elle sera chaste et digne de porter des enfants méritants. Comme une vigne fructueuse n'est greffée que par des plants de son espèce, une femme vertueuse ne porte que les enfants de son époux et non ceux d'un étranger. Alors ses fils resteront attachés comme les feuilles de l'olivier, attachées aux tiges toute l'année. Sur un plan plus large, si Israël suit les préceptes moraux sur sa terre, la Shékhinah restera attachée à lui.
(Zohar
I/115a)
Genèse 23/1: "Et la vie de Sarah fut de 127 ans, telle fut la durée de sa vie"
Comment se fait-il que seule Sarah parmi les femmes soit mentionnée dans la Torah avec autant de précisions? En fait nous avons aussi Rachel dans Genèse 35/19, Miryam dans Nombres 20/1, Deborah dans Genèse 35/8, la fille de Shouah dans Genèse 38/2…Mais Sarah bénéficie d'un texte plus précis et d'un paragraphe entier. En fait Sarah avait atteint un niveau élevé dans l'Arbre de Vie (127=10). Et contrairement à Eve qui a fréquenté le serpent, à aucun moment Sarah ne s'est attachée à lui et de ce fait, elle a gagné la vie éternelle pour elle-même, pour Abraham et pour toute sa descendance.
Il y a une digression ici autour de la notion de champ cultivé ou non, selon Ecclésiaste 5/8: "La terre a des avantages (valeur ajoutée) sur tout le reste, même un roi est dans la dépendance des champs". Ici il est question du lien entre le Roi-Tifeéret et le champ-Shékhinah à travers Yésod. Ce lien n'est fermement établi que si le flux d'en haut est renforcé par le flux d'en bas. Le flux d'en Bas a comme image l'état de la terre, de son niveau de culture. La Présence divine (Shékhinah) ne s'attache qu'à "une terre cultivée", c'est à dire à un couple qui ne se forme que pour féconder. Alors la Shékhinah y introduit des âmes qui fleuriront.
Selon une autre interprétation, il y a champ et champ: un champ peut être désolé apportant impureté, guerre et massacre et il y a un champ béni qui n'apporte que sainteté et paix. Proverbes 30/21-22-23: "Il y a 3 spectacles qui font frémir la terre et 4 qu'elle ne peut tolérer: le spectacle de l'esclave qui devient roi, le spectacle du scélérat qui vit dans l'abondance, le spectacle d'une femme digne d'aversion qui trouve un époux et le spectacle de la servante qui supplante sa maîtresse"
Grâce à Sarah, la vie s'est propagée sur une terre féconde et cultivée.
(Zohar
I/122a-b)
(1) attention, le mauvais penchant a été créé à bon escient, pour équilibrer le bon penchant, car selon la Tradition, sans le mauvais penchant l'homme n'aurait pas pu procréer n'ayant pas de désir et l'humanité se serait éteinte avec le 1er homme. Et D. n'aurait pas eu ce qu'il voulait, une créature à son image.
(2) selon Hagigah 16a: Six choses ont été dites à propos des démons, 3 correspondent aux anges de service (ils ont des ailes, ils parcourent le monde d'une extrémité à l'autre, ils connaissent le futur) et trois sont relatifs aux êtres humains (ils mangent et boivent, ils procréent, ils meurent).
(3) selon Berakhot 57b: trois choses de ce monde-ci sont le reflet du monde à venir, le shabat, le soleil, l'union sexuelle, c'est à dire les 3 S (shabat, sun and sex)… Selon Maïmonide, le monde à venir existe depuis l'éternité, comme un temps hors du temps connu, auquel l'âme peut accéder. Il s'agit d'une autre dimension. En Qabalah, le monde à venir est représenté par Binah, la source continue de l'émanation.
(4) selon Shabat 23b: la femme qui allume les lumières d'une façon régulière engendre des fils qui seront des disciples des Sages et selon Berakhot 64a: les disciples des Sages apportent la paix au monde.
(5) la gémellité était générale à l'aube de l'humanité.
(6) "Elle enfanta ensuite son frère, Abel"; textuellement "elle ajouta" et cet ajout laisse supposer une jumelle, née en premier.
(7) Cette anarchie était due au fait que lors de circoncision, la chair du prépuce n'était pas découverte, ou qu'il n'y avait pas de circoncision du tout.
(8) Le voyage de Madian vers l'Egypte
(9) Là aussi une femme a été le catalyseur des événements. Joseph ne succomba pas aux avances de la femme de Poutiphar, vizir du Pharaon, et ne découvrit pas son prépuce, conservant l'Alliance; et une succession d'événements tragiques lui furent en fin de compte favorables et l'amenèrent au sommet.
(10) Là aussi une femme étrangère séduisit Boaz mais n'exigea pas qu'il renonce à l'alliance de chair. Bien au contraire elle devint une prosélyte.
Albert Soued - 29/1/06
Voir "femmes 1" - "généralités sur le zohar"
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